L'art, L'homme, la vie.

Depuis la nuit des temps, l'Homme a essayé avec plus ou moins de réussite d'imposer l'art au monde et de mondialiser l'art sous toutes les lattitudes.

La vision primitive de l'art était aussi simple et dépouillée qu'il est communément possible de l'admettre. L'Homme n'était qu'une partie de l'entière révolution universelle et de l'inexorable rotation temporelle et cette simple place suffisait pour lui permettre de commencer à imposer et à propager sa réalité artistique d'une manière primitive, naîve et sincère.

Prenant conscience de sa singularité et de son universalité relative, l'Homme devint petit à petit une entité spécifique de cette évolution, raréfiant son intégration dans l'immensité cosmique et détachant sa lente évolution de celle du monde qui l'entourait.
Son art fut également emporté dans ce tourbillon sans fin ni commencement pour devenir une forme de singularisme à part entière, devenant de de fait nettement moins compréhensible pour les autres formes de vie universelles.

Au fil des siècles, l'hégémonie des Hommes sur la nature se fit de plus en plus grande, isolant cette dernière de sa fonction créatrice première.
L'art s'était échappé de la vie primitive pour revenir à l'état basique d'expression intelligente d'une évolution en marche.

Aujourd'hui, cette différenciation de l'art et de la vie a atteint son paroxysme par le truchement de la violence des batailles inter artistiques que se livrent ceux qui veulent imposer leur vision artistique au reste de la planète. L'art devient définitif, cloisonné et perd son universalité linguistique,son statut de trait d'union entre les âmes.

Nous, artistes engagés, sommes décidés à redonner à l'art sa fonciton universaliste primitive par l'abandon des schémas et process modernes de création.